Ca
faisait déjà bien longtemps que je voulais effectuer cet entretien avec
Patrick Hannak. Pour tout dire,
on s'est connu en 2002, au stage de Monteton (« Venez jouez
avec les pros »).
Lui et Greg Szlapczynski se partageaient les cours d'harmonica le
matin,
en deux classes. Il encadrait aussi les groupes dans les
sessions de jeux d'ensemble les après-midi, pour la mise en pratique
des
morceaux du matin en groupes. Ce stage, à ma connaissance, c'est le
début de beaucoup de
choses, non des moindres, qui selon moi expliquent en grande partie le
dynamisme de l'harmonica diatonique en France. D'ailleurs une bonne
part des gens et initiatives motrices dans le domaine de l'harmonica,
ont eu des racines à Monteton avec Milteau, Patrick et Greg. Nous
sommes devenus amis,
j'ai fini par lui proposer cet entretien...aussi parce que je devine à
la base qu'il devrait faire plaisir à tous ceux qui l'ont eu comme
prof, aux anciens de Monteton, à Patrick bien sûr, qui est un très bon
prof; mais aussi un très bon musicien bluesman, harmoniciste, chanteur,
guitariste, joueur de ukulélé. Ce que très peu savent c'est qu'il était
volontaire pour aider Jean Dagba, le professeur, fondateur l'école
d'harmonica de Dakar via webcam; mais la médiocrité du débit Internet
au Sénégal ne l'a pas permis (En 10 secondes de connection on ne peut
rien faire)... Il mérite qu'on parle plus souvent
de lui...
Patrice Rayon >
D'où t'est venue l'envie de faire de la musique ?
Patrick Hannak > J'avais une
dizaine d'années et c'est en voyant Marcel, mon parrain belge jouer de
l'accordéon que cela m'est venu. En fait je trouvais magique le fait de
voir ses doigts danser sur les touches de l'instrument au rythme de la
musique qui en sortait.
PR > Tu es
autodidacte ?
PH > Le lendemain de cette
rencontre avec mon parrain et son accordéon je me suis enfermé dans sa
petite salle de musique et me suis mis à pianoter en recherchant
d'oreille le morceau préféré de ma maman pour lui faire plaisir,
c'était un tango « La Paloma ». J'ai très vite trouvé les notes de la
mélodie et j'ai pu jouer le morceau bien en rythme. Mes parents ainsi
que mon parrain Marcel et ma tante furent très surpris d'entendre cela
et c'est alors que Marcel m'offrit un accordéon et une guitare. Je me
suis intéressé plus sérieusement à la guitare (peut-être parce qu'elle
était moins lourde à porter que l'accordéon
J'ai fait d'abord un an de solfège puis
une année de guitare classique
en école de musique mais le système classique ne me convenait pas. J'ai
donc arrêté les cours mais pas la guitare que j'aimais trop et j'ai
donc continué seul ... en autodidacte !
Là
j'avais une
douzaine d'années et j'ai commencé à apprendre des
accords pour chanter en m'accompagnant, je travaillais aussi sur la
méthode de Marcel Dadi en tablature et je recherchais tous les morceaux
qui me plaisaient d'oreille. Mais je dois dire que l'année de guitare
classique que j'avais suivie m'avait apporté de bonnes bases. Et
paradoxalement à cela j'étais très content d'y avoir été car c'est là
que j'ai commencé à jouer du blues ... non pas avec le professeur mais
avec un autre élève qui jouait déjà depuis quelques années et qui était
passionné par cette musique.
PR > En résumé, comment
tu t'es retrouvé avec Téléphone ?
PH > En résumé !! Ca va être très dur !!!
Car il faut que je te raconte d'abord comment je suis venu à
jouer de l'harmonica. En fait, Michel Pradel, le gars qui
m'apprenait les
rudiments du blues pendant que j'attendais mon cours de guitare
classique m'a, des années plus tard, offert un harmonica. Il jouait
d'ailleurs très bien le blues à l'harmo. Il était d'ailleurs monté sur
scène avec Luther Allison lors d'un concert à Thionville au début des
années 80. Je n'aurai de cesse de le remercier car sans lui qui sait si
j'aurai un jour eu envie de jouer de l'harmonica.
Voilà ,
donc quatre mois après ce beau présent et trois quatre « blues
harp » achetés dans le magasin de musique du coin, je me retrouvais sur
scène avec le légendaire groupe Téléphone. Inutile de dire que sans
harmonica dans la poche, je n'aurai certainement jamais accompli ce
culotté petit exploit. Je ne pense pas qu'avec un accordéon ou une
guitare en bandoulière j'aurai eu la même facilité pour me glisser sur
cette scène d'Arlon en Belgique ce soir de juin 1984. Parce qu'en fait
ce n'était pas gagné d'avance cette histoire ...
J'avais
18 ans et avec toute la fougue de la jeunesse, je voulais
certainement me prouver à moi-même mais aux autres aussi (ma
famille, mes amis ...) que j'étais fait pour faire de la musique ! Une
façon comme une autre tu me diras, de se mettre en valeur et de prendre
des risques. Mais bon ! Jouer avec Téléphone avait peut-être aussi une
symbolique pour moi. Ce groupe représentait à l'époque la jeunesse,
l'insouciance, il répondait à toutes les questions que pouvait se poser
toute une génération de jeunes. Bref, LES « Téléphone » passaient
à 80 kilomètres de chez moi. Fallait pas que je loupe ça !!! Avec les
copains on s'est pointé à Arlon super heureux de faire une virée entre
potes !! Et moi j'avais quelques autres potes dans ma poche (mes
harmonicas tout neufs) ... qui ne demandaient qu'à être joués.
Dans
l'après-midi, j'ai rencontré Louis Bertignac avec qui j'ai discuté
musique et autres. Bref je lui dis que je joue de l'harmonica et que
j'aimerai « taper le bouf » avec eux lors du concert ! Et il m'a
répondu tout simplement qu'il allait en discuter avec les autres. La
porte n'était donc pas fermée.
Puis la soirée arriva et la première partie commença avec le groupe
phare en Belgique TC MATIC avec comme leader ARNO. Je te dis pas le
monde qu'il y avait pour ce concert en plein air ! TC MATIC + TELEPHONE
! La télé (RTL) annonçait 50000 personnes !!!
J'étais bien à 100 mètres de la scène au début de la soirée. Et durant
toute la première partie et au moins les trois quarts du concert de
Téléphone, je n'ai eu de cesse de me faufiler dans une foule compressée
pour arriver enfin ... devant cette scène qui me paraissait immense !
J'ai réussi à me hisser à la hauteur de la scène qui était bien à trois
mètres de haut, en escaladant des barrières de sécurité placées devant
celle-ci. Du coup, plein d'autres gars on fait la même chose et on
s'est retrouvé à plusieurs grappes de spectateurs suspendus sur ces
barrières tout le long de la scène. Pour la petite anecdote il y avait
dans une de ces grappes le tout jeune Brian Molko 11 ans qui 10 ans
plus tard est devenu le chanteur, guitariste, harmoniciste ... du groupe
Placebo ... C'était le premier concert qu'il voyait !!
C'est après le rappel, lors de l'avant dernier morceau du concert
de
Téléphone que Louis Bertignac me voyant m'éclater avec mon harmonica,
en équilibre au bord de la scène, se mit à genoux devant moi tout
en faisant un super solo de guitare ! A la fin de cette chanson
qui s'appelle « Téléphomme » Jean-Louis Aubert me regarde droit
dans les yeux en disant
--- Attendre ... attendre ... attendre ... Certes il chantait les
paroles de la chanson mais en même temps il s'adressait à moi ! Moi qui
attendais patiemment un éventuel bouf avec lui, avec eux quatre ! Et
c'est au début de la dernière chanson « LE VAUDOU » que
Jean-Louis revint devant moi et d'un regard m'invita à les rejoindre
sur scène. Je l'entends encore chanter :
--- Quand je suis né j'ai crié, éblouit par la lumière j'ai crié,
chassé du ventre de ma mère pour le meilleur ou pour l'enfer j'ai
criéééééééééééééé !!!!
Et moi du haut de mes 18 ans, de mes quatre mois d'harmonica et des
quelques riffs appris tout seul en passant un peu de temps à improviser
par-ci par-là ........... J'ai fait crier mon harmonica ... comme s'il venait
de voir le jour !!! Bref un superbe moment de ma vie de musicien !!
Ma première scène ... Et quelle scène !!
MERCI TELEPHONE !!!!!!!!!
PR > Ce qui s'est passé
pour que tu te retrouves à Taratata ?
PH > Et
bien le concert de Téléphone étant passé en direct sur RTL, j'ai
récupéré l'enregistrement... à l'époque sur cassette VHS et en 2009 il
me semble, donc 24 ans après, j'ai fait mettre les images sur un DVD
pour pouvoir
garder encore longtemps intact ce souvenir. Du coup, j'en
ai profité pour poster sur YouTube la scène sur laquelle j'interviens.
Un peu plus d'un an plus tard c'est l'émission TARATATA, qui après
avoir
trouvé la vidéo, me contactait via mon compte Facebook pour me
demander si je voulais bien être l'invité surprise de Jean-Louis
Aubert! Et quelques jours après je me retrouvais sur le plateau de
l'émission
en compagnie de Jean-Louis et Nagui pour se remémorer cette période.
PR > Ca a beaucoup
influencé ta décision d'en faire ta profession ?
PH >
Le
fait de jouer avec Téléphone lors de ce concert m'a effectivement
conforté dans le choix de vouloir faire de la musique mon métier. Faire
sa première scène dans ces conditions ne pouvait que me donner envie de
continuer dans cette voie. En 1984 je donnais déjà des cours de guitare
en MJC, centre de loisirs ... Je me suis dit que par la suite je
pouvais certainement allier les deux, faire des spectacles et donner
des cours ! Et c'est ce qui s'est passé ...
PR > Tu l'as fait quand
le grand saut chez les professionnels ? Tu as une formation à la base
des boulots avant ?
PH > « Le grand saut » ... est un bien grand mot !!!
Disons que cela c'est fait naturellement à force de belles rencontres !
Avant de vraiment gagner ma vie avec la musique, j'ai fait des petits
boulots comme sidérurgiste à Florange, j'ai bossé quelques mois chez
Spanghero à
Castelnaudary, j'ai fait du calfeutrage en centrale nucléaire, j'ai été
animateur pour enfants, assureur (ça n'a pas duré très longtemps ça),
loueur de vidéos, porteur de journaux ...
Mais j'ai toujours eu l'envie et le plaisir de donner des cours de
guitare, d'harmonica puis d'ukulélé depuis 83-84 ! Ceci parsemé de
Master-Class et de stages ...Ca va donc faire 30 ans que j'ai la fibre de
l'enseignement.
La scène, j'en fais depuis 1984 ... Ma toute première avec
Téléphone évidemment, puis en ayant joué avec de nombreux groupes de la
région nord-est !
Pour n'en citer que quelques uns : Cac & Co, MG Blues Band,
Karenbo, Carl Wyatt & the Delta Voodoo Kings... De façon sporadique
à certain moment et très intensivement à d'autres moments.
Il m'arrive aussi de prêter mes services d'harmoniciste en
studio!
Avec notamment, parmi les derniers enregistrements
que j'ai fait, un
très
bon jeune groupe de Thionville complètement déjanté « First Rage »,
mais
aussi pour n'en citer que deux, As Malick & Blue Tribe diffusant
une musique métissée entre Sénégal et France.
Actuellement,
sur scène, j'ai le plaisir de jouer en duo avec
l'excellent
guitariste Bruno Brocca, mes et nos compositions, mais aussi avec mon
Swing Blues Quartet: un répertoire de reprises blues et swing
comme son nom l'indique. Je joue également au sein de l'excellent
groupe Sénégalo-Français «
Baye Gallo & Mawlana Bande » avec lequel nous venons de terminer un
CD. Ainsi qu'en duo avec le grand bluesman belge Marc Lelangue qui n'a
de cesse de parsemer bon blues et bonne humeur en concert avec ses
histoires et anecdotes à faire plier de rire tout son auditoire.
PR > Comment tu es
arrivé à Monteton ?
PH > La
première fois que j'ai été à Monteton (47) c'était pour suivre un stage
d'harmonica avec Jean-Jacques Milteau. C'était en 1996 !
J'ai
donc vraiment rencontré Jean-Jacques lors de ce stage. Je dis cela
car je l'avais déjà rencontré après certains de ses concerts et échangé
quelques mots avec lui comme énormément de fans je suppose. Dans les
années 90 j'intervenais beaucoup en écoles primaire où
je donnais des cours d'harmonica aux enfants. Par ce biais, j'ai donné
des cours à plus de 1000 enfants !
Jean-Jacques souhaitait donner un coup de pouce supplémentaire à
l'harmonica mais aussi aux harmonicistes, en développant des « Marine
Band Club » dans lesquels on organisait des master-class d'harmonica
ainsi qu'un concert avec un obligatoirement un harmoniciste. J'en ai
créé un au superbe Café-Concert « Le Gueulard » à Nilvange (57).
Jean-Jacques en était le parrain et c'est le lendemain d'une de ses
venues au Gueulard qu'il vint voir et encourager certains de mes élèves
écoliers de l'époque au sein de leur école. Cela avait d'ailleurs
engendré un reportage de la part de TF1.
Plusieurs années plus tard c'était lui qui
invitait mes élèves en
culottes courtes sur scène lors d'un de ses concerts pour jouer «
Amazing Grace » avec eux et moi à la guitare.
En 1997 je travaillais avec Jean-Jacques et Greg Szlapczynski (Greg
ZLAP) à Monteton pour donner des cours d'harmonica dans ce stage qui
amenait chaque année une vingtaine d'harmonicistes. Et cela jusqu'à
2003.
Depuis l'année dernière, j'ai la chance d'intervenir dans le Stage
International des Musiques Acoustiques de Virton en Belgique. Je
remplace le très grand harmoniciste belge Thierry Crommen qui y a donné
les cours d'harmonica depuis sa création. J'en profite d'ailleurs une
fois de plus pour le remercier d'avoir pensé à moi pour lui succéder.
Thierry pour le bonheur de tous intervient toujours dans ce stage en
animant des classes d'ensemble.
C'est vraiment un stage unique regroupant des passionnés d'harmonica
certes mais aussi de guitare de plusieurs styles différents (blues,
manouche, fingerstyle et flatpicking, dobro ...) avec différents
professeurs spécialisés dans ces différents styles ! Il y a aussi des
cours de chant, contrebasse, basse, mandoline, violon, accordéon cajun,
banjo !!!!
2014 fut la 29ème édition de cet excellent stage qui regroupe des
professeurs et élèves venant d'une multitude de pays !
PR > Des
élèves connus aujourd'hui que tu as eu (je t'ai vu en photo bras dessus
bras dessous avec un chanteur célèbre, et harmoniciste...)
?
PH >
Lors
de ces stages d'été à Monteton,
j'ai rencontré beaucoup d'élèves harmonicistes de débutants à
confirmés.
Parmi ceux-ci un certain Christophe
Martichon bien plus connu
maintenant sous le nom de Christophe MAE à qui j'ai eu le
plaisir de donner quelques cours et conseils !
Mais aussi Yvonnick Prené excellent
jazzman à l'harmonica chromatique
actuellement. Yvonnick a bel et bien commencé par l'harmonica
diatonique et je me rappelle même lui avoir appris à faire son tout
premier overblow ! Il était très demandeur et avait une grande
soif ...
d'apprendre.
Jean-Luc Roudgé plus ou moins débutant à l'époque, leader
maintenant de l'excellent groupe de blues "Teddy Costa & the
Thompson" qui venait à l'époque avec l'envie et la détermination de
devenir professionnel de l'harmonica un jour. Il l'a fait d'ailleurs et
présente aujourd'hui un beau spectacle qui mélange blues et humour.
PR > Tes harmonicistes préférés, saurais tu me
les citer ?
PH > J'adore
le talent de beaucoup d'harmonicistes et je ne pourrai certainement pas
tous les citer ! Mais pour n'en citer que quelques uns:
Je commencerai d'abord par les pionniers de l'harmonica diatonique
blues et rural comme Sonny Terry qui est un des plus grand si on parle
de rythmique mélodique !
Les deux Sonny Boy Williamson et évidemment Little Walter pour
citer
les plus connus. Mais j'adore Deford Bailey également, Chuck Darling et
Jazz Gillum ...
J'aime
également des harmonicistes
comme Mark Hummel ou Gary Primich,
Rick Estrin qui dans leur blues savent
à merveille employer technique,
inventivité et bon goût pour nous emmener ... très très loin
parfois.
Et évidemment je
citerai les francophones Jean-Jacques Milteau, Thierry
Crommen, Michel Herblin, Vincent Bucher, Greg Zlap ... et j'en passe
forcément, tellement il y en a, qui en les écoutant bien sûr mais
surtout à leur contact mon appris tellement de chose et qui en plus
d'être harmonicistes ont tous une vrai personnalité musicale ! Des
musiciens qu'on peut reconnaitre juste à leur phrasé, des harmonicistes
qu'on peut reconnaitre juste à leur souffle ...
PR > Sur quels harmonicas joues-tu ? Tu
utilises des effets quand tu joues ?
PH > J'ai très longtemps joué sur Hohner et Lee
Oskar !
Mais depuis 2010, je joue uniquement sur SEYDEL chez qui je suis «
endorsé » (sponsorisé)
J'y retrouve un magnifique son qui me convient vraiment bien avec en
plus une solidité incroyable dû aux lamelles en acier inoxydable.
Je joue énormément sur les modèles 1847 Classic, Silver
et Noble avec
un penchant particulier pour les Nobles. J'adore jouer également sur
les « Blues Session Steel » qui sont très malléables.
J'aime jouer aussi sur certains de mes harmonicas customisés par
Raymond Brodur. L'avantage de ces harmonicas est outre la superbe
esthétique que chacun
d'eux dégagent, le son qui diffère selon les matériaux utilisés
pour les capos ou les sommiers (une multitude d'essences de bois
différents ou de pierre ou encore d'os ou de corne de différents
animaux). Raymond est un maitre en la matière.
Pour les effets : Pendant très longtemps j'ai beaucoup joué presque
uniquement acoustique
! J'employais vraiment de manière très très parcimonieuse certains
effets pas toujours simples à régler et qui pouvaient engendrer larsen
et du coup ... prise de tête.
Aujourd'hui j'ai
vraiment trouvé mon bonheur avec les pédales Lone Wolf
dédiées à l'harmonica et aux joueurs d'harmonica. Randy Landry de Lone
Wolf Blues Company a su créer ces bijoux d'une qualité incomparable et
d'une facilité d'accès déconcertante. J'ai la chance d'être « endorsé »
par Bonnaventure Musique le seul magasin de musique français
distribuant ces pédales. Je ne saurai que conseiller qui recherche un
son ... son son, de se mettre en contact avec Philippe Géhanne
harmoniciste de la région de Caen qui importe les pédales Lone Wolf
depuis plusieurs années maintenant pour le plus grand bonheur des
joueurs d'harmonica français et européen.
Autrement j'adore toujours jouer en acoustique pure repris sur
scène
par un bon vieux SM58 ou SM57.
Comme ampli, je me sers d'un vieux Kalamazoo ou aussi d'un SR
Technology jam 150 que j'emploie comme une petite sono en
envoyant
les effets via une boite de direct. Je peux du coup y brancher une
guitare si je veux jouer simultanément de la guitare et de l'harmo.
Pratique!
Sur ampli j'aime utiliser un micro Shure 585 avec un bouton de
volume ou aussi un Green Bullet.
PR > Tu prépares un CD ?
PH >
Oui,
mais en fait j'en prépare deux !
Un
album de mes propres compositions mais dans lequel certains titres
auront aussi la signature du duo Hannak/Brocca.
L'autre sera
beaucoup plus axé blues/swing et sera certainement
intitulé « Tribute for the Kings of Blues Swing » ... Enfin quelque chose
comme ça !
Je ne peux pas malheureusement m'y consacrer à plein temps de par les
cours que je donne quotidiennement... mais ça avance ... ça avance !